PAPIER RECYCLE
Introduction
La forêt, un bien commun
La déforestation est l'une des causes principales du changement climatique et de la perte de biodiversité.
Pour enrayer cette dégradation, il faut réduire l’empreinte de l’homme sur ce milieu. Et cela passe dès à présent par une gestion responsable.
Notre planète possède un peu plus de 4 milliards d’hectares de forêts, recouvrant 31% des terres. Ces forêts abritent plus de la moitié de la biodiversité de la Terre. Un seul arbre fait vivre au minimum 100 espèces animales.
Cependant, entre 1990 et 2005, la Terre a perdu 3% de sa couverture forestière, ce qui représente une déforestation de 16 millions d’hectares chaque année et 20% des émissions mondiales en dioxyde de carbone.
10% des espèces connues d’arbres sont menacées d’extinction selon la liste rouge de l’UICN (l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature), soit 7 000 espèces environ. On peut y ajouter toutes les espèces animales et végétales qui en dépendent.
Même lorsque la forêt est préservée, elle peut perdre 90% de sa biodiversité rien qu'en passant de l'état de forêt naturelle à celui de plantation monospécifique (avec des arbres d’une seule espèce).
Dans la forêt métropolitaine, 200 espèces animales et végétales nécessiteraient un effort de conservation de par ce simple fait.
Quand réaliserons-nous que la forêt n’est pas qu’une simple ressource exploitable, mais aussi un bien commun ?
Source : wwf
L’avènement du numérique devait sonner le glas du papier sur nos bureaux. Hélas, près de trois décennies après cette hasardeuse prédiction, le papier envahit plus que jamais notre espace. La consommation de papier en France a été multipliée par 10 depuis 1950.
Chaque employé de bureau consomme en moyenne 70 kg de papier par an
Bien entendu, nous ne pouvons qu’encourager la réduction de consommation de papier comme premier critère. Car produire du papier a un coût environnemental, l’imprimer en a un autre, le recycler un autre encore. Nous allons tenter d’y voir plus clair dans l’impact environnemental du papier.
Dans le monde, 1 arbre abattu sur 5 est consommé par l’industrie papetière
Source : CNRS
Les enjeux du papier
Tous papivores !
Avec 70 à 85 kg consommés par an et par salarié (source ADEME), soit environ trois ramettes par mois, le papier est le premier consommable de bureau : il représente les ¾ du tonnage des déchets produits dans les activités de bureaux.
Le développement de l’informatique a fait augmenter la consommation de papier, en facilitant notamment l’impression individuelle. En effet, de nombreux documents et emails sont aujourd’hui imprimés inutilement.
Le papier que nous consommons est fabriqué à partir de fibres de cellulose. Ces fibres peuvent provenir directement du bois (coupes de bois d’éclaircies dans les forêts par exemple, chutes d’activités de scierie) ou de papiers de récupération. Lorsqu’un papier intègre au moins 50 % des fibres provenant de papiers de récupération, on parle de papier « recyclé ».
Le taux d’incorporation moyen de fibres recyclées dans les papiers d’impression écriture (papiers en ramettes par exemple) se situe entre 8 et 12 % (source : REVIPAP), alors qu’il est proche de 95 % dans le domaine du papier journal.
Après leur utilisation, environ 50 % des papiers consommés sont récupérés pour recyclage, mais ce taux est beaucoup plus faible pour les papiers de bureau (25 % hors désarchivage).
La marge de progression est donc importante, d’autant que le papier issu de bureau (composé à environ 50% de papiers de ramettes) contient beaucoup de papier blanc, ce qui le rend recyclable en papier d’impression écriture.
Les établissements de santé sont de grands consommateurs de papier du fait du dossier patient encore très présent.
Définition
Matière composée de fibres végétales réduites en pâte pour former une couche mince et utilisée pour écrire, essuyer, envelopper, etc.
Mots clés
- Recyclage = Le recyclage permet de préserver les ressources naturelles par la réutilisation de matériaux issus de déchets et de réduire la consommation d’énergie, l’émission de gaz à effet de serre et la consommation d’eau liées à la production industrielle.
Chiffres clés
La consommation mondiale de papier a quadruplé au cours des 50 dernières années. L'Europe de l'Ouest et l'Amérique du Nord consomment à elles seules plus de la moitié du papier mondial.
Source : WWF
398 millions de tonnes de papier sont consommés dans le monde chaque année, soit 12620 kilos par seconde (2013). La demande mondiale de papier et de carton a augmenté en moyenne de 2,2 % jusqu'en 2015 (soit un peu moins que la croissance économique de 2,9 %).
Source : planetoscope
En France, la consommation annuelle de papier s'élève à 8,8 millions de tonnes, soit 279 kilos par seconde (compteur) et 3,2 % de la consommation mondiale. On consomme en moyenne 136 kg de papier et cartons par habitant / an, ce qui nous classe au 22 ème rang mondial.
Source : planetoscope
La fabrication d’un kilo de papier nécessite de 60 à 100 litres d’eau et 17 Wh sont nécessaires pour produire 1 seule feuille de papier. Enfin, la consommation énergétique atteint 5 000 kWh pour fabriquer une tonne de papier.
Source : consoglobe
L’industrie mondiale du papier représenterait environ 40 % des coupes de bois commerciales dans le monde, dont 17 % dans les forêts vierges.
Source : notre-planete.info
En France, 62 usines papetières (sur un total de 96 usines) recyclent des Papiers et cartons récupérés.
Quant au gaz à effet de serre, 1 tonne de papiers triés et recyclés, correspond à 300 kg de CO2 épargnés pour l’environnement. Enfin, le recyclage offre une économie globale de 40 à 90 euros par tonne par rapport à l’incinération.
Source : consoglobe
Historique
Il y a 2000 ans, naissait le papier
Support pour les idées, la pensée, l’apprentissage, la transmission, le papier a 1000 vies et la première date d’il y a 2000 ans. Le mot « papier » vient du latin « papyrus », mais ce sont les chinois qui l’ont inventé !
Une invention chinoise
C’est Caï Lun, chef des ateliers impériaux sous la dynastie des Han, qui en 105 après J.-C., invente une pâte, fabriquée à l'aide de vieux chiffons, d'écorces et de filets réduits en bouillie, qui deviendra le premier papier moderne.
Les routes du papier
Cet art de fabriquer le papier reste chinois et japonais jusqu'au VIIIème siècle après J.-C. avant de passer chez les Arabes musulmans, après la bataille du Talas et la prise de Samarkand en 751. Ces derniers utilisent rapidement le papier pour propager l'Islam et en font leur vecteur privilégié de communication. Dès lors, le papier se répand partout en Europe. Moins couteux que le parchemin issu de peaux animales, il va petit à petit le remplacer.
L’essor de l’imprimerie
En 1445, l’invention de l’imprimerie par Johannes Gutenberg va révolutionner l’écrit et marquer l’avènement de l’industrie papetière. Support de la diffusion des idées, de la transmission des savoirs et de l’expression des luttes politiques et sociales, la production de papier va dès lors connaître un essor sans précédent. Malgré le coût élevé du papier, on estime que les papetiers de la capitale française produisent entre 500 000 et 1 500 000 feuilles par jour pour satisfaire les besoins des imprimeurs. La demande en papier s'accroît tout au long du XVIIIe siècle, tandis que l’utilisation du cylindre hollandais - sorte de machine à fabriquer le papier - offre de nouvelles perspectives de production.
La machine à papier
En 1799, le français Louis-Nicolas Robert invente une « machine à faire le papier d’une très grande longueur ». Le papier sort dorénavant en bobines. Il quitte le champ de l’artisanat, l’industrie papetière va progressivement se structurer au milieu du 19ème siècle. Dans le même temps, l’usage des papiers et cartons d'emballage se développe.
La pénurie de chiffons
A partir du XIXe siècle, les pénuries de chiffons deviennent légion, et le besoin de trouver de nouvelles matières premières plus pérennes et moins chères pour fabriquer le papier s’impose. Au milieu du siècle, on découvre la pâte à bois et la cellulose, matières à partir desquelles on parvient à fabriquer du papier. Bénéficiant d’une ressource accessible, l’industrie papetière va pouvoir réduire le coût du papier, et accroître vitesse et capacité de production.
De nouveaux usages pour les papiers
A l’origine consacré essentiellement au papier pour l’édition de livres et de journaux, le papier se voit offrir de nouveaux débouchés grâce au développement de l’industrie agro-alimentaire : papier kraft et carton ondulé font leur apparition pour emballer les denrées, et les produits d’hygiène à base de papier voient le jour. Dans le même temps, la rotative, l’offset et les papiers bon marché participent à la démocratisation de la presse et à la naissance de l’affiche publicitaire et de la presse magazine. Au début du XXe siècle, l’industrie papetière devient ainsi une industrie lourde.
L’ère des papiers recyclés
Le début du XXIème siècle, marqué par une prise de conscience écologique et la limitation des ressources naturelles, voit naître l’industrie des papiers recyclés. Fabriqués à partir de vieux papiers, les papiers recyclés ont une empreinte écologique plus faible que les papiers fabriqués à partir de pâte vierge (en eau, en consommation d’énergie et en émission de CO2) et préservent la ressource naturelle qu’est le bois en limitant son introduction dans le processus de fabrication.
Dans le même temps, la filière papetière est confrontée à une baisse continue de la consommation de papiers en France. Les usages des consommateurs évoluent et le papier se trouve concurrencé par les nouvelles technologies, avec notamment le développement du papier électronique (fabriqué pour le moment avec du plastique) et des tablettes tactiles, fournissant un moyen alternatif de lecture de la presse et des livres.
Loin d’être voué à disparaître, le papier doit s’adapter à de nouveaux modes de consommation et aux nouvelles attentes de chacun. Et se tourner plus que jamais vers l’innovation pour se créer de nouveaux débouchés.
La fabrication du papier
L’histoire du papier est une des plus remarquables qui soit. Sa découverte par les chinois remonte en effet à plus de 2000 ans. Le papier a longtemps été fabriqué à partir de fibres de chanvre, de lin, puis de coton. L’augmentation de sa consommation provoqua la recherche de nouvelles matières premières.
C’est à l’allemand keller qu’on doit l’idée de presser du bois contre une meule mouillée pour en extraire la fibre (1840). La pâte de bois était née. La technologie papetière a cependant fait des pas de géant depuis cette époque, surtout au cours des 20 dernières années. Les cinq grandes étapes de la fabrication du papier demeurent toutefois inchangées.
- L’approvisionnement en fibres
- La mise en pâte
- Le blanchiment
- La formation de la feuille
- La finition
Le bois, matière première
Pour la fabrication du papier, l'industrie papetière a besoin de fibres de cellulose. En Europe, celle-ci provient essentiellement de sous-produits de l'exploitation forestière (chutes de sciage, copeaux, etc.) ainsi que de papiers et de cartons recyclés. Pour améliorer les caractéristiques du papier, des additifs peuvent être ajoutés à la cellulose.
La pâte à papier
Pour fabriquer la pâte à papier à partir de bois, il faut séparer les fibres de cellulose qui sont maintenues entre elles par de la lignine. Pour ce faire, on râpe le bois sur des meules ou on le traite chimiquement dans d'immenses autoclaves. Avec de la pâte à papier dite mécanique, on produira plutôt du papier journal. Avec de la pâte à papier chimique, on pourra fabriquer des papiers à grande résistance, type sacs d'épicerie.
Pour fabriquer de la pâte à papier à partir de cartons récupérés, on les broie et on les met en suspension dans de l'eau. Brassés, épurés et désencrés, ils constituent ensuite une pâte recyclée. Ce type de pâte à papier sert généralement à produire du carton ou des papiers à usage domestique ou industriel.
Le blanchiment
Pour obtenir des papiers plus blancs, la pâte à papier est soumise à des traitements chimiques qui permettent d'éliminer un peu plus de lignine. Cette opération de blanchiment, même si elle est aujourd'hui mieux contrôlée, reste coûteuse et néfaste pour l'environnement.
La feuille de papier
La pâte à papier doit ensuite être débarrassée de la grande quantité d'eau qu'elle contient. Pour ce faire, elle est projetée sur une toile en mouvement puis pressée entre des rouleaux. La feuille qui en sort est alors séchée (vapeur, infrarouge, coussins d'air, micro-ondes).
La finition
Les papeteries fabriquent différents types de papiers. Selon la finition attendue, la feuille peut alors être lissées et/ou recouverte de glaises, de pigments et/ou de colorants destinés à améliorer ses propriétés, vis-à-vis de l'impression notamment. Enfin, la feuille est enroulée en bobine avant d'être découpée en feuilles ou en bobines plus petites, prêtes à être livrées.
Source : futurasciences
Impacts sociaux
Certaines productions de pâte à papier se font au détriment des populations
Certaines entreprises ont établi leurs plantations sur des terres qui ont été prises de force à des communautés indigènes ou achetées bien moins chère que leur valeur. L’expansion des plantations pour la pâte à papier menace l’habitat de nombreuses communautés.
Les plantations peuvent être une bonne source de bois en quantité importante, mais elles ont besoin d’être bien gérées au niveau social pour ne pas être établies au détriment des communautés locales.
Source : WWF
Impacts économiques
Lourd pour le budget… et pour l’environnement
- Quel coût ?
10 000 à 25 000 euros par an, c’est le coût (ADEME / REVIPAP) direct (HT) de la consommation de papier à usage interne pour une entreprise d’une centaine de personnes. A ce coût s’ajoutent des frais d’équipement liés à la quantité de papier consommé : achats de consommables (cartouches d’encre), maintenance des imprimantes, etc. Les impressions inutiles (oubliées sur l’imprimante ou jetées avant lecture) en France représenteraient déjà un coût de 400 millions d’euros chaque année (SNSSI), et l’augmentation constante des coûts des matières premières accentue ces pertes.
Source : ADEME
Impacts environnementaux
Contribution à la déforestation
Il faut 2 à 3 tonnes de bois pour fabriquer une tonne de papier classique (Source GreenPeace). 250 000 hectares de forêt tropicale disparaissent chaque semaine à travers le monde, cela représente 25 fois la superficie de Paris 3).
A ce jour, 80% des forêts primaires ont disparu sur la planète sous les coups de l’activité humaine 4). L’industrie papetière a sa part dans ce bilan. Pour autant, elle fait des efforts pour limiter cette pression sur les forêts en s’imposant une gestion raisonnée de la ressource (voir “Choisir un papier issu d’une forêt gérée de manière durable”). Selon l’AFDPE (Association francaise des distributeurs de papier et d’emballage), l’essentiel du papier consommé en France est labellisé. Pour autant, 10% des papiers utilisés en France seraient d’origines douteuses, via des importations lointaines 5).
Si le boisement (7 % de la superficie forestière mondiale) et l’expansion naturelle des forêts dans certains pays ont contribué à la réduction de la déforestation mondiale ces dernières années, le recours à des plantations d’essences à croissance rapide est problématique pour la biodiversité, les réserves en eau et la qualité des sols.
Récemment, les agissements de l’AAP (Asian Pulp and Paper), le plus gros fabricant de pâte à papier d’Indonésie, ont été dénoncées par l’AACC (Association des Agences Conseil en Communication) qui propose, via sa commission de développement durable, de :
- Créer des outils de traçabilité sur l’origine des pâtes à papier
- Créer une liste noire des entreprises qui ne respectent pas les règles d’usages
- Une évolution des écolabels basée dur des critères indiscutables
Emploi et rejet de substances toxiques dans la nature
Le chlore a longtemps été utilisé par l’industrie papetière comme principal agent de blanchiment, or les rejets de chlore élémentaire sont très polluants. Afin de réduire cette pollution, de nouvelles techniques plus respectueuses de l’environnement ont vu le jour :
le blanchiment sans chlore : aucune utilisation de chlore gazeux (papier TCF : Totaly Chlorine Free)
le blanchiment sans chlore élémentaire : la pâte à papier est blanchie à l’aide de dérivés du chlore (dioxyde de chlore, l’ozone ou le peroxyde d’hydrogène) (papier ECF : Elementary Chlorine Free)
Note : les composés chlorés produits lors du blanchiment au dioxyde de chlore sont biodégradables.
Industrie grosse consommatrice d’eau
L’industrie papetière se classe au 2nd rang européen en consommation d’eau douce
Dans le processus de fabrication du papier, il faut de l’eau pour extraire la cellulose des fibres du bois. Pour pallier ce problème, un nombre croissant de papetiers recycle l’eau en circuit fermé et la réutilise pour ses propres besoins.
Industrie grosse consommatrice d’énergie
La production d’une feuille de papier nécessite environ 17 Watts heure (Wh). A titre de comparaison, la production de papier recyclé nécessite moins d’énergie, soit 12 Wh. La production de papier consomme nettement plus d’énergie que celle nécessaire pour l’imprimer. Compte tenu de cette activité énergivore, le secteur est le premier utilisateur de biomasse, constituée des sous-produits du processus de production (liqueurs de cuisson, écorces).
Entre 1980 et 2000, le remplacement progressif des énergies fossiles par la biomasse a permis de diviser par 2 la quantité de CO2 émise par tonne de papier produite.
L’industrie papetière et de l’imprimerie serait à l’origine de 1,05% des émissions globales de gaz à effet de serre
Source : CNRS
Quel impact environnemental ?
Comme tout produit, le papier est générateur d’impacts sur l’environnement tout au long de son cycle de vie (extraction de matière première, transformation, fabrication, distribution, utilisation et traitement des déchets).
Néanmoins, l’industrie papetière européenne a réalisé ces dernières années des efforts importants pour limiter son impact environnemental. Par exemple, le recours à la cogénération (production combinée de chaleur et d’électricité) et la gestion responsable des forêts ont permis une réduction des émissions de CO2 et une augmentation de la surface des forêts européennes. Ces efforts se poursuivent, et c’est désormais aux consommateurs de prendre le relais, tant dans leurs achats de papiers que dans leurs modes de consommation et dans la gestion des déchets qui en résulte.
La mise en décharge et l’incinération de grandes quantités de papier(au sein des ordures ménagères par exemple), qui sont encore des modes de traitement très répandus face au recyclage, sont responsables de nuisances sur l’environnement paysager et les sols autour des décharges et centres d’incinération et sont sources de fortes émissions de CO2.
Le recours au bois issu de forêts gérées durablement garantit la non-déforestation. Le développement du recyclage du papier permet en outre d’augmenter la disponibilité de cette ressource pour les applications de bois énergie, une énergie renouvelable en plein développement qui joue un rôle dans la lutte contre l’effet de serre.
En mettant en place une démarche papier, vous participez à la mise en place d’une économie circulaire, plus respectueuse de l’environnement : il faut donc traquer le gaspillage, et consommer le papier de façon raisonnée.
Source : ADEME
Le recyclage
Comment ça marche ?
Tous les papiers triés sont recyclés. Grâce à un procédé simple, il est possible de récupérer les fibres qui composent le papier pour en faire une nouvelle matière première. Elle peut à son tour redevenir du papier ou d’autres produits comme des produits d’hygiène, des cartons d’emballage ou des matériaux d'isolation.
La collecte et le transport
Les différents types de collectes sont : la collecte en porte-à-porte (ramassage devant le domicile), en apport volontaire (déchets déposés dans des conteneurs spécifiques) et en déchèteries.
Comment recycler du papier ?
Le processus est simple. Enfant, nous l'avons tous expérimenté ! Quelques vieux papiers immergés dans de l'eau savonneuse sont nettoyés de l'encre et autres résidus. Puis nous avons égoutté, tamisé, compressé et séché la pâte obtenue pour fabriquer une nouvelle feuille, prête à recevoir un nouveau dessin. Les entreprises de recyclage ne font pas autre chose ! Sauf que c'est à très grande échelle et de manière beaucoup plus précise ! Ainsi, de la pâte liquide obtenue en ajoutant de l'eau, il est possible de retirer tous les éléments qui ne sont pas de la fibre de papier comme les agrafes, les plastiques, les spirales. Certains sont réorientés vers d'autres filières et ceux qui ne peuvent être recyclés sont éliminés. Ensuite on retire l’encre. On obtient alors une nouvelle matière première. Tamisée, écrasée par de très gros rouleaux puis séchée, elle redevient alors du papier. Seule différence notable avec le procédé artisanal, ce papier recyclé, a des caractéristiques très proches du papier issu de pâte vierge.
Est-ce que certains papiers se recyclent mieux que d’autres ?
Dans l’absolu, tous les papiers se recyclent. En revanche, la qualité et la pureté du papier recyclé dépendent des papiers triés. Pour augmenter la recyclabilité des papiers, il faut les éco-concevoir. C’est-à-dire les produire en s’assurant que les produits que l’on ajoute peuvent être facilement éliminés lors du processus de recyclage. Avec, par exemple des encres qui se séparent facilement des fibres ou des colles qui encrassent moins les machines de recyclage.
Les vies du papier
Il est important de trier ses papiers car ils sont facilement recyclables. Ils deviennent alors une nouvelle matière première pour plusieurs industries entrant dans la composition de nombreux objets de notre quotidien.
Que deviennent mes papiers ?
80% des papiers triés redeviennent des papiers comme votre quotidien préféré, le prospectus du nouveau restaurant de votre quartier, les cahiers de vos enfants. La fibre de cellulose, qui constitue le papier peut se recycler en moyenne 5 fois pour produire de nouveaux papiers. Elle permet aussi de fabriquer des cartons d'emballage comme les boites d’œufs. La fibre de cellulose donne également de la ouate. C’est la gamme des tissues. Avec vos vieux papiers, il est ainsi possible de fabriquer des serviettes en papier ou du papier toilettes ! La ouate de cellulose a aussi des propriétés isolantes. Une fois traitée contre le feu, elle peut donc tapisser l’intérieur de la toiture ou des cloisons de votre maison.
Le papier recyclé peut-il être blanc ?
Oui ! Aujourd’hui, le papier recyclé a les mêmes propriétés que le papier issu de pâte vierge donc de bois. Grâce à l’amélioration des processus de recyclage et aux investissements de grands papetiers, il est possible de trouver du papier recyclé de création. Le faire-part de mariage de votre meilleur ami sera tout aussi blanc, doux et brillant qu’un modèle similaire en papier vierge ! Néanmoins, obtenir un papier très blanc, qu'il soit recyclé ou non, nécessite des traitements chimiques. Dans de nombreux pays européens, il est admis que le papier ultra blanc doit être réservé à des usages particuliers et que la consommation courante peut très bien s'accommoder d'un papier très légèrement vanille. La plupart des papiers que l’on utilise quotidiennement ne sont d’ailleurs pas blanc. En effet, l’œil humain est agressé par une couleur blanche trop pure.
Y a-t-il des exceptions ?
Très peu ! Les exceptions concernent principalement les papiers qui ont été en contact avec des aliments ou qui ont été salis comme les serviettes en papier. Ce sont désormais des déchets à jeter à la poubelle. Il existe quelques faux amis aussi comme le papier photo ou le papier peint dont les traitements (plastification, résistance à l’humidité, à la lumière) ont fortement changé la structure.
Le papier d’aluminium ne tient son nom de papier qu’à la finesse de sa forme, il est en métal ! Quant aux mouchoirs ou les couches, leurs propriétés absorbantes les rendent impropres au recyclage.
En résumé, tous les papiers en papier se trient et se recyclent.
Source : ecofolio
6 étapes pour acheter du papier responsable
1. Efficacité du papier
Si vous utilisez du papier intelligemment, vous protégerez l'environnement et le soutien d'un accès équitable au papier par le monde «en développement». Vous économiserez également de l'argent.
Conseils:
- Réaménagez les produits et l'emballage pour obtenir des papiers moins épais ou plus minces
- Réduire l'utilisation de papier inutile, par exemple en imprimant les deux côtés
- Réutiliser et recycler plus de papier
2. Donnez aux arbres une vie plus longue
Notre utilisation du papier devrait devenir moins dépendante des fibres d'arbres vierges et maximiser l'utilisation de matériaux recyclés. Le besoin croissant de fibres vierges exerce une pression énorme sur la biodiversité et sur les ressources limitées du monde.
Conseils:
- Diminuez votre impact environnemental grâce à l'utilisation de produits de papier recyclé.
- Faites attention à l'étiquette de papier 100% recyclé FSC.
- Encourager activement les systèmes de recyclage et de récupération.
- Pour la fin du cycle de vie des produits comme le papier toilette donner la préférence à la fibre recyclée.
- Optez pour des produits de fibre recyclés après consommation dans la mesure du possible.
3. Acheter vert
Le papier est important pour la société - mais aussi nos forêts et les gens qui en dépendent.
L'achat de papier «vert» soutiendra les efforts pour une foresterie responsable et réduira votre risque d'être associé à une production controversée. Il favorisera également les droits de l'homme.
Voyez comment les entreprises prennent des mesures en vue FSC: Le réseau Global Forest & Trade
Conseils:
- Donner la préférence au papier certifié par le Forest Stewardship Council (FSC)
- Recherchez les étiquettes des sources mixtes FSC et FSC qui sont disponibles dans la plupart des grades.
- Soyez public au sujet de votre choix environnemental et inspirez les autres utilisateurs de papier
- Pour les gros volumes, faites connaissance avec votre chaîne d'approvisionnement et engagez vos fournisseurs dans le cadre de la chaîne de valeur FSC et du bois et de la pâte certifiés FSC
4. Acheter du papier propre
La fabrication du papier est potentiellement polluante - Mais le papier peut être produit avec de faibles émissions et de faibles impacts climatiques.
Pour un environnement sain, promouvoir:
- Papier blanchi non blanchi ou sans chlore (TCF / PCF)
- Réduction des émissions de CO2 et des déchets
- Réduction des émissions dans l'air et dans l'eau
5. Choisir des producteurs de papier transparent
L'indice environnemental de la Société du papier du WWF évalue les producteurs de papier et leur chaîne d'approvisionnement dans son ensemble sur leur empreinte écologique mondiale.
Conseils:
- Si votre fournisseur de papier figure parmi les 100 premiers fabricants mondiaux, encouragez-les à participer au WWF Environmental Paper Index
- Informez votre fournisseur que vous vous souciez de la transparence de l'entreprise
6. Choisissez marques de papier vert
La base de données en ligne "Check Your Paper" de WWF, composée de marques de papier écoresponsables, aide les acheteurs responsables à faire leur choix. La méthode de notation fournit un aperçu rapide de ce qui compte vraiment sur les impacts environnementaux. C'est aussi un outil pour vous de travailler avec vos fournisseurs pour améliorer leur performance environnementale.
Conseils:
- Recherchez les marques de papier les plus respectueuses de l'environnement sur checkyourpaper.panda.org
- Encouragez votre fournisseur de papier à soumettre ses données
Être inspiré
Des exemples de politiques réussies de papier
Pour gagner sur tous les plans, économisez et recyclez !
En mettant en place une démarche de prévention et de précollecte des papiers de bureau, vous gagnez sur le plan :
- Des objectifs nationaux en termes de développement durable et en anticipation des réglementations à venir
- Economique
- Moins de dépenses en achat de papier,
- Moins de dépenses en imprimantes, consommables, entretien, etc.,
- Moins de dépenses en frais d’élimination des déchets,
- Une dépense modeste pour la mise en place d’une collecte spécifique : entre 20 et 40 euros (Ecofolio) par an et par salarié.
- Environnemental et énergétique
- Un impact environnemental de l’organisation plus faible (économie d’eau, de CO2, moins de déchets…),
- Davantage de bois diponible pour la filière bois énergie.
- De la dynamique interne
- Davantage de cohésion à tous les niveaux de l’organisation, grâce à une fédération des équipes autour d’une thématique commune,
- Une sensibilisation des collaborateurs à une attitude « durable », particulièrement en vue d’un programme global éco-responsable.
- De l’image de votre organisation
- Une meilleure image de l’organisation, tant en interne qu’auprès de ses interlocuteurs extérieurs (clients, usagers, investisseurs, etc),
- Un premier pas concret vers une démarche plus globale de développement durable.
Source : ADEME
AVANTAGES / LIMITES
Recycler ou moins consommer ?
Le papier est un support dont il est difficile de se passer ! C’est notre roman préféré, les cahiers de nos enfants, la liste des courses. Nous aurons toujours besoin de papier. De plus, lire notre journal préféré sur smartphone ou tablette n'est pas sans impact écologique. Lorsque ce support sera obsolète ou hors d'usage, il devra également être recyclé et son traitement est aujourd'hui beaucoup plus complexe que celui des vieux papiers.
Consommer du papier n’est pas un problème si chacun adopte un comportement responsable :
- Privilégiez l’impression recto/verso, le noir et blanc, un encrage faible pour nos usages quotidiens
- Achetez des produits en papier recyclé ou fabriqués à partir de matière première traçable (labels forêts eco-gérées)
- Et surtout, triez vos papiers, ils seront recyclés !
Source : ecofolio
Avantages
- L'intégration de déchets dans la fabrication de la pâte permet de faire des économies de bois, d'énergie et d'eau. La production de papier 100% recyclé économise environ 90% d'eau. Chaque tonne de papier à base de cellulose fraîche demande jusqu'à 5000 kWh d'énergie; il en faut la moitié pour produire une tonne de papier recyclé.
- Avec 1,2 T de papiers usagés, on peut faire 1 T de papier recyclé.
- Il faut 2 T de pâte à papier pour fabriquer 1 T de papier à base de fibres vierges.
- En recyclant le papier, on réduit le volume des déchets envoyés à la décharge ou à l'incinérateur.
- Enfin, le papier recyclé non blanchi fatigue moins les yeux que le papier blanc.
Idées reçues vs progrès
- Le papier recyclé soufre de sa «réputation» héritée de ses prédécesseurs pelucheux et absorbants. Depuis, de sérieux progrès ont été réalisés : le papier est lisse, ne peluche plus et l'utilisation en photocopieuses ou en imprimantes ne constitue plus un obstacle.
- Avec les nouveaux procédés de fabrication et de blanchiment sans chlore, il est possible d'obtenir du papier recyclé et blanc. Tout à fait présentable, donc, pour les courriers importants.
Bénéfices environnementaux
En triant vos papiers, vous contribuez à une moindre consommation de nos ressources naturelles.
Le papier recyclé, un produit éco-responsable
On entend souvent que le papier tue la forêt. Ce n’est pas tout à fait vrai. S'il existe des problématiques importantes de déforestation et de traçabilité du bois, il faut distinguer ces pratiques nocives pour l'environnement de l'industrie papetière européenne. Chez nous, la plupart du temps, le papier est fabriqué à partir de déchets de bois issus d’autres industries comme le meuble ou d'éclaircies réalisées lors de l'entretien des forêts. Ces arbres sont issus de forêts gérées durablement où chaque arbre abattu est replanté.
Moins nocif pour la forêt certes mais pas sans impact écologique non plus. En effet, il existe en France très peu d’exploitations fournissant du bois pour la pâte à papier. Il faut donc importer cette matière première, avec un bilan carbone défavorable. Fabriquer du papier à partir de vieux papiers, permet de diminuer les tensions sur la matière bois. Abondante, cette nouvelle ressource est disponible à proximité immédiate des entreprises de transformation.
Une fabrication éco-responsable.
La production de papier recyclé, comparée à la production de pâte vierge, consomme entre 2 et 5 fois moins d’énergie et d’eau. De plus c’est une industrie assez récente qui utilise des processus industriels performants et veille à maîtriser son empreinte écologique. Notamment en réutilisant ses déchets de production, qu’il s’agisse d’eau ou de chutes de papier par exemple.
Alors pourquoi le papier recyclé n’est-il pas moins cher que le papier vierge ?
Parce que nous en achetons peu ! Par habitude le plus souvent. Faire progresser la consommation de papier recyclé est le rôle de chacun. En repensant ses usages et sa consommation. Est-il vraiment nécessaire d’imprimer sur du papier extra-blanc son billet de train ? Ne faut-il pas privilégier l'achat de cahiers en papier recyclé pour sensibiliser nos enfants aux éco-gestes ? À nous de jouer !
Bénéfices économiques
En triant vos papiers, vous favorisez l’économie du recyclage. Les papiers ne sont plus un déchet, ils deviennent une nouvelle matière première créatrice de valeur, à même de soutenir l'industrie et l'emploi locaux.
Une matière première quasiment intarissable
Le bois est une matière première très demandée. En France, l'industrie papetière ne consomme que 18,5% de la récolte annuelle de bois. Le reste est consommé par d'autres usages en forte progression comme la fabrication de meuble. Cette demande croissante entraîne une augmentation continue de son prix. Donc à terme une augmentation du prix des produits en papier comme les cahiers ou les ramettes fabriqués à partir de pâte vierge. A contrario, les vieux papiers sont une ressource abondante. Et assez peu exploitée (ils représentent tout de même dans nos poubelles 14,5% de nos déchets !).
En effet, aujourd’hui, seul 1 papier sur 2 est trié donc recyclé. Les autres papiers, jetés avec les ordures ménagères sont soit brulés soit enfouis dans des décharges. Trier ses papiers, c’est fournir aux industries papetières une matière première abondante et meilleure marché.
L’économie du recyclage est une économie d’innovation
Pour garantir la qualité du papier recyclé, les industriels du papier investissent. Que ce soit dans les centres de tri, pour séparer les papiers des autres matériaux. Chez les papetiers, pour fabriquer des papiers de meilleure qualité. Chez les imprimeurs, pour réduire les éléments qui pourraient perturber le recyclage ou diminuer la qualité de la fibre.
L’économie du recyclage est une économie locale
Parce qu’il est moins coûteux et plus efficace de transformer les vieux papiers à proximité de leurs lieux de collecte, la filière des papiers recyclés se construit localement, autour des centres de tri, des usines de recyclage et de transformation. L'industrie du papier et du recyclage représente ainsi plus de 90 000 emplois en France (l’emploi dans le secteur du recyclage a augmenté de 36% en 10 ans).
Source : ecofolio
Limites
Enfin, le recyclage donne une nouvelle vie aux vieux papiers, mais il a ses limites. En effet, au fil des opérations de recyclage, la qualité des fibres diminue : les fibres sont abîmées et ont tendance à se raccourcir.
Selon le type de papier à fabriquer, on estime qu'une même fibre peut être réutilisée en moyenne de 2 à 5 fois. Recycler indéfiniment les mêmes fibres de bois est impossible; il faut réintroduire régulièrement des fibres vierges dans la chaîne de production. L'utilisation de fibres vierges est donc complémentaire à l'utilisation de fibres recyclées.
Source : ecoconso.be
Les labels
La gestion durable des forêts
Pour restaurer la qualité de la forêt et lutter contre la déforestation, la gestion de la forêt doit être réalisée de façon globale et mondiale.
Les labels sont un gage de durabilité et une garantie pour le consommateur. Ils mettent en avant la démarche volontaire du producteur forestier pour une meilleure gestion de la forêt, avec un système de contrôle externe. Replantations systématiques, maintien de la diversité biologique sont des critères indispensables pour que les bois d’une forêt soient labellisés.
Pour le papier, il faut privilégier l’achat de produits labellisés. Les produits labellisés se trouvent dans les grandes surfaces, les librairies, les papeteries.
Le label FSC
L’écocertification est née après le Sommet de la Terre de Rio, en 1992, pour tenter d’enrayer la destruction des forêts tropicales. Elle est soutenue par les principales organisations non gouvernementales (ONG). Le FSC, pour Forest Stewardship Council ou, en français, "Conseil de bonne gestion forestière", offre aux consommateurs la garantie que le bois utilisé dans la fabrication du produit provient d’une forêt gérée durablement (au niveau environnemental, social et économique). Les principes et les critères du FSC s’appliquent à toutes les forêts de la planète : tropicales, tempérées et boréales, qu’elles soient anciennes (primaires) ou issues de repousse après exploitation ou plantation (secondaires).
Le label PEFC
Créé en 1998, à l’initiative des propriétaires forestiers de six pays européens (Allemagne, Autriche, Finlande, France, Norvège et Suède), la marque PEFC (Program for the Endorsement of Forest Certification - Programme de reconnaissance des certifications forestières) garantit que le bois est issu de forêts gérées durablement selon les règles définies par les associations régionales. Le PEFC est beaucoup moins exigeant (et moins onéreux) que le FSC.
Choisir les labels pour le papier
Les labels permettent de sélectionner des papiers qui offrent des garanties quant aux pratiques environnementales : gestion durable des forêts servant à fabriquer le papier, pourcentage de recyclage, ou encore une production "propre".
Ange bleu
La Rolls des labels, car le plus exigeant.
Il garantit que le papier est 100 % recyclé, dont au moins 65 % de fibres recyclées post-consommation (papiers imprimés). Il exige également une production propre, notamment par la non-utilisation de produits chimiques toxiques (azurants optiques, chlore etc.).
Le site officiel http://www.blauer-engel.de/en/index.php
APUR
Cet écolabel français garantit une composition en fibres recyclées (60 %, 80 % ou 100 %). Le taux de fibres recyclées est indiqué à côté du logo.
Ce label est proposé par l’Association des Producteurs et Utilisateurs de Papier Recyclé).
Le site officiel http://www.apur-papiersrecycles.com/
Ecolabel nordique
Le label Cygne Nordique exige qu’au moins 15 % des fibres proviennent de forêts certifiées durables ou que 50 % des fibres proviennent des restes de bois de scierie.
Le site officiel : http://www.svanen.nu/
Ecolabel européen
Ce label est décerné pour des papiers, recyclés ou non, aux entreprises qui en font la demande. Il prend en compte le cycle de vie du produit (toutes les étapes de la fabrication à l’élimination après usage). La qualité et l’usage sont aussi pris en compte.
Le site officiel http://www.eco-label.com/french/
Paper by Nature
Ce label garantie une utilisation de fibres recyclées ou issues des forêts gérées durablement, une gestion plus écologique des sites de fabrication et la limitation des émissions de Composés Organiques Volatils (COV), etc.
NF Environnement
NF environnement est un label français pour produits écologiques. Il indique que la production se déroule de façon écologique. Il y a par ailleurs des exigences de qualité pour les produits. Le label est présent dans une large gamme de groupes de produits dont le papier. Ce label peut être délivré par l’afnor, un organisme de certification.
Pour les cahiers :
- utilisation de papier portant le logo « Écolabel Européen - Papier », au moins 80 % (en masse) de matières recyclées dans la couverture et les intercalaires,
- limitation des émissions de Composés Organiques Volatils,
- produit facilement recyclable…
Pour les enveloppes :
- utilisation de papier portant le logo « Écolabel Européen - Papier »,
- limitation des émissions de Composés Organiques Volatils (voir p. 31),
- limitation de certaines substances dangereuses pour la santé humaine dans les adhésifs et colles appliqués lors de la fabrication,
- produit facilement recyclable…
Pour les instruments d’écriture (stylos, feutres, marqueurs, portemines…) :
- au moins 35 % (en masse) de matières recyclées ou renouvelables dans le produit,
- limitation de certaines substances dangereuses pour la santé humaine,
- limitation des émissions de Composés Organiques Volatils (voir p. 31)…
Pour les colles de papeterie :
- limitation de certaines substances dangereuses pour la santé humaine,
- limitation des émissions de Composés Organiques Volatils…