



« Ecouter sa ville » avec Créer avec la langue française
Tout le monde utilise les sons pour se repérer, communiquer, apprendre, se divertir et les conventions liées aux sons et aux bruits ne sont pas les mêmes dans tous les pays. L’insertion des migrants, et des femmes migrantes en particulier, passe par une reconnaissance de leur nouvel environnement sonore, premier support concret d’appropriation de la langue et de la ville.
Détails de l'intervention
L’étude de l’environnement urbain par le biais des sons et des bruits devient ainsi un instrument au service d’une éducation à la citoyenneté, complémentaire de l’approche proposée dans les Ateliers de Savoirs sociolinguistiques (ASL) – qui sont reconnus et soutenus par l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances. Le CLP, Comité de Liaison pour la Promotion des Migrants et des publics en difficulté d’insertion, a fortement soutenu ce projet.
Projet pédagogique pour adultes en apprentissage de la langue française.
Actions :
- Explorations de la ville
- Identification visuelle et sonore des différents espaces urbains organisés.
- Compréhension de leur mode de fonctionnement
- Exploitation des visites par des séances pédagogiques.
- Création de fiches pédagogiques.
Avec l’association CREER avec la langue française, Ecophylle a développé le projet « Ecouter sa ville » en collaboration très étroite avec la coordinatrice pédagogique de l’association « Créer avec la langue française » dans le cadre d’ateliers de savoirs socio-linguistiques (ASL).
Le projet d’éducation « Ecouter sa ville » a été réalisé avec un groupe de 12 femmes participant aux ASL de l’association “Créer avec la langue française”. Ces femmes venant d’Algérie, de Turquie, de Russie, du Portugal, du Sri Lanka, du Cambodge, de Thaïlande, de Chine et de Madagascar.
Notre projet a eu pour but de sensibiliser des femmes migrantes à l’identité sonore de leur environnement quotidien, afin qu’il devienne un support concret d’appropriation de la langue et de la ville. Il s’est articulé autour d’une rencontre avec un technicien en acoustique de l’ODES et de visites dans différents lieux de la ville. Une séance par mois, les participantes ont visité un nouvel espace de leur ville. Ces visites ont ensuite été exploitées par des séances pédagogiques en classe pour que les participantes écrivent des dialogues à partir des enregistrements visuels et sonores qu’elles avaient elles-mêmes réalisés.